Oh, you don't need a boyfriend !
Trop de questions, de doutes. Encore. (Et toujours.)
Envie d'en parler. D'écrire ce que je ressens. Avec mes mots confus. Mes mots savants. Et puis .. Vous n'êtes pas nombreux à me lire anyway. (Trop privé ici.)
Eh bien, le sujet d'aujourd'hui est le même qu'hier (..) et depuis septembre. Sauf que. Cette fois ce n'est pas pour faire son éloge. Ni pour me plaindre de son départ. Cette fois (comme d'autres fois, je le conçois) ce sont mes pensées brutes, mises en forme. Le concernant. (Oui, vous avez gagné.)
Je le déteste, je ne peux pas lui faire confiance, et ça me tue. Combien de fois me suis-je sentie manipulée, pour son bon plaisir ? Bon, d'accord, pas tant de fois que ça. Mais il me reste ce sentiment, cette impression d'avoir été trompée. Je ne le connais pas tant que ça finalement.
Sa réputation de Dom Juan prétentieux, égocentrique et assez futé pour se mettre toutes les filles à ses pieds, m'effraie. C'est un égoïste. Je suis incapable de le cerner, encore aujourd'hui (mes présents écrits en sont la preuve ..) et c'est extrêmement frustrant.
J'ai peur. Peur de lui accorder ma confiance à tort. Peur de l'aimer trop, lui qui ne le mérite peut être pas. Non, vraiment. Comment continuer à croire un être aussi changeant que lui ?
Lunatique, manipulateur. J'ai peur que cela ne le qualifie que trop bien.
Mais d'un autre côté, je ne peux m'empêcher de l'aimer. Lui si bohème, poète à ses heures, plein de fougue et de passion. Il m'a toujours semblé que j'étais quelqu'un de cher à ses yeux. Aujourd'hui, j'ai peur qu'il m'ait menti, qu'il se soit joué de moi, afin de mieux m'approcher. (Cela me rappelle la véritable version du Petit Chaperon Rouge ..)
Quoiqu'il en soit, j'ai peur de me tromper, aveuglée par .. l'amour que je lui porte.
J'ai l'impression qu'il est réellement sincère avec moi, mais parfois je me dis que je ne suis qu'une fille comme une autre à ses yeux. Une de ces filles qu'il a su séduire. Séduire, aimer et décevoir.
Et moi, je refuse d'être de celles-là.
Ma réflexion va jusqu'à traiter son cas de façon psychanalytique. (Oui, la philo, la psychanalyse me monte à la tête.) J'examine, interprète et conclus. J'essaie d'expliquer ses névroses, comme on dit dans ce domaine. Son apparente peur de l'engagement. Son arrogance. Etc .. Par respect, pour lui et son histoire, je n'en dirai pas plus.
Il n'empêche que mes réflexions sont poussées à l'extrême. (Par la même occasion je crois que je vais devenir psy .. Pour de bon.)
Résultat ? Je n'en sais toujours pas davantage. Je garde mes doutes et appréhensions.
Je sais pourtant comment m'en sortir. Il suffit que j'arrête de régir ma vie selon la sienne. Ma vie n'est pas la sienne, et elle ne le sera peut être jamais. Il restera peut être cet amour de jeunesse dont on se rappelle toute une vie.
Je dois m'émanciper. Me libérer de son emprise. Mais, encore une fois, je ne suis pas assez forte.
Il est difficile d'éluder mes sentiments amoureux. Pas si rapidement.