A whole month.
Je suis revenue. D'ailleurs, je ne vous avais jamais dit que je partais. Mais bon. Ceux qui lisent mon autre blog l'ont su, et les autres aussi.
Plus d'un mois, loin, c'est long.
Je suis revenue, mais loin de m'avoir fait du bien, ces 'vacances' rémunérées, n'en étaient pas. Je me suis longuement ennuyée. Beaucoup de désespoir. De peur de ne rien trouver. [EDIT: A Paris s'entend..] Et puis un sentiment étrange, j'étais tellement loin de la réalité, je me sentais enfermée. Oppressée. J'étais seule. Seule avec mes souvenirs, mes angoisses.
C'était facile de s'abandonner au désespoir. Beaucoup plus facile que de faire semblant que tout irait bien. C'était long. Et la mentalité de la femme qui m'employait était tellement loin de la mienne, ça me donnait l'impression d'étouffer.
Sa colère, son malheur tout entier m'envahissait. Il était temps que je rentre.
Si je l'avais vraiment voulu, j'aurais sans doute apprécié le séjour, mais je crois que j'étais déterminée à tout détester. J'exagère un peu, il y a eu de bons moments, mais l'impression générale de ce séjour, est plutôt mauvaise.
Je me suis souvent dit que je perdais mon temps. Pour un dernier été, le dernier été de mon enfance (en quelque sorte), c'était du gâchis.
Alors maintenant, à la maison, je profite, et j'essaie d'éviter de penser à septembre. J'essaie d'oublier certaines choses aussi. J'essaie de ne pas retomber dans une nostalgie, une mélancolie que je ne connais que trop bien.
Je suis contente d'être enfin revenue à la vie.