A Week Ago.
Il y a une semaine pile, je me trouvais devant Moulin Rouge, en compagnie de celui que je pensais aimer. (Que j'aime toujours, mais faut pas le dire.) Je pensais que nos moments de tendresse, car il y en a eu, signifiaient quelque chose. Autre chose que de l'amitié.
Il est parti et j'ai pleuré.
Maintenant, une semaine après, j'ai en quelque sorte tiré un trait sur lui et notre amour. Je n'ai plus l'espoir insensé qu'il m'aimera pour toujours, ni celui que nous finirons ensemble. Mes illusions nous concernant se sont envolées. Je ne suis plus à sa disposition, je ne lui cours plus après, je le laisse vivre en continuant ma vie à moi.
Samedi dernier, ainsi que les jours précédant sa venue, étaient une sorte de parenthèse. Une parenthèse un peu trop naïve, un peu trop rose, un peu trop ...
Parenthèse refermée. Je reprends ma vie là où je l'ai arrêtée, c'est à dire avant qu'il m'annonce sa venue, avant qu'il m'annonce sa rupture, avant que je me remette à espérer pour rien.
Cette fois, il est parti pour de bon.
Ce sont donc des préoccupations d'ordre scolaire et non amoureux qui peuplent mon esprit. Je discute avec mes profs, mes anciens profs, d'orientation, de carrières professionnelles etc. Je ne dessine plus de coeurs sur mes cours. Juste des étoiles. Je travaille et écoute en cours. Ou presque.
Ma vie redevient monotone.
Je suis fatiguée. Bientôt Noël. Bientôt 2007. Bientôt le bac. Bientôt Paris ?
Il faut que je change d'air. L'année prochaine, il faut que je sois à Paris. D'un moyen ou d'un autre. Je ne sais pas pourquoi je veux tant Paris. Je ne suis pas consciente de ce qui me pousse à y vivre. J'ignore totalement d'où vient cette soudaine envie.
Après tout, avant, c'était Orléans/Tours d'office. Mais j'ai changé d'avis.
La capitale me paraît plus appropriée. Et je ne souhaite pas particulièrement retrouver toutes les personnes que je croise tous les jours au lycée. J'ai besoin de changement. (J'en ai, du moins, l'impression.)
D'abord Paris, peut être Londres après ?